Le GOd… des musiques à vingt ans
16 MUSICIEN.NES
Entre sa naissance fin 2004 et la fin 2024, au moins soixante-huit godistes (sans compter celles et ceux qui ont répété mais pas participé à un concert), ont joué dans la fanfare d’adultes, chaque année ou presque connaissant des arrivées, par exemple celles de Marie-Christine Thiercelin et William Garlick en 2024, et des départs, voire parfois un retour. Tout musicien arrivé chez les godistes est par ailleurs soumis tôt ou tard à un redoutable rite d’affiliation. Le recrutement s’opère le plus souvent de bouche à oreille, au gré des rencontres et des concerts, avec entre autres viviers la nébuleuse lédocarienne du syndicalisme agricole alternatif, plusieurs godistes-gazelle - Cédric Bernard, Amel Ben Khala et Sébastien Florès, Marion Gourbault, Sophie Lebrou, Émilie Sarrazin – ayant été cooptés par Marie Guégan, godiste-mammouth et chasseuse de souffleurs. Bon nombre de futurs godistes ont appartenu à l’un et/ou l’autre de cinq groupes musicaux originels locaux : l’Orchestre d'Harmonie des Montils, les fanfares d’adolescents animées par Vincent Touret, les Zébrés du Baobab, la Pipistrelle grinçante et Jazz Libitum.
L’effectif moyen en concert a tourné autour de 13 musiciens, avec un minimum de 8 et un maximum de 23. L’effectif global a présenté une riche diversité, eu égard à plusieurs critères.
Selon la durée de présence parmi les godistes, il faut distinguer:
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-les dinosaures (7 godistes toujours là depuis 2004)
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- les mammouths (présents au moins 15 ans), par exemple Alain Montreau
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- les bisons (de 3 à 5 ans de présence), notamment Jean-Jacques Bourdin, Lucile Coehlo (en devenir), Quentin Gougerot (en devenir), Isabelle Grethen, Jérôme Grouteau, Jean-Marc Leroux, Christophe Minier et Ségolène Mouzay
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- et enfin les gazelles (présentes moins de 3 ans), par exemple Maryse Bourgeois, Grégoire Bourget, Alexis Claire, Mériem Duqué, Hugo Lapierre, Claude Laurillau, Jean Longépé, Julien Naudin et Thierry Pinson.
En termes de bagage musical, 5 professionnels - Baptiste et Vincent Touret, ainsi que ponctuellement Nino Garcia-Guilhot, godiste-bison passé par la Tribu des Vingt-Centimètres, Clément Oury et Clémentine Bouin, godiste-gazelle - ont collaboré avec une forte majorité d’amateurs, apprentis d’un nouvel instrument – par exemple Rose Crèche, Marie Guégan ou Christine Wacquez - ou experts de leur instrument de formation.
Au regard de l’âge, se sont côtoyés au démarrage une grappe de vingtenaires et une de quadragénaires, qui, vingt ans plus tard, sont fatalement devenus les uns quadragénaires et les autres sexagénaires. Trois adolescents ont aussi été des godistes-gazelles (Augustin Bourget, Malou Leroux, Marie Wacquez), une est restée - godiste, pas adolescente -, Camille Berthault, et deux viennent de rejoindre la fanfare en 2024, Alphonse Touret et Antonin Griveau.
En matière de genre, il y a eu environ 45 % de femmes chez les godistes, une part proche de la parité.
Pour le lieu de résidence, les godistes ont été presque tous des lédocariens, nonobstant un orléanais, un néo-tourangeau, une néo-parisienne et un néo-habitant de Newton Ferrers (Angleterre).
Rapport au statut socioprofessionnel, se sont trouvés parmi les godistes des étudiants, des indépendants (éleveur, céréalier, comédienne, luthier, orthophoniste, photographe, plasticienne, sage-femme, vigneron) et une majorité de salariés (notamment un chauffagiste, des éducateurs, des enseignants, des informaticiens, une puéricultrice, des soignants) dont un nombre croissant sont devenus de paisibles mais dynamiques retraités.
L'équipe actuelle presque au complet lors du concert enregistré à La Chesnaie en octobre 2024 – avec en plus les 2 ingés sons, Nadjib et Clément.
